NOM : Dickens. PRÉNOM(S) : Nora pour les besoins du scenario, libre a vous de choisir celui qui selon vous lui conviendra le mieux. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : seize avril, une petite fleur du printemps, au etat-unis. ÂGE : vingt et un ans ou moins mais n’exagérons pas, il faut qu'elle est vecu. ORIGINES : américaine uniquement. STATUT CIVIL : au choix. ORIENTATION SEXUELLE : au choix également. PROFESSION/ETUDES : libre, mais Nora n'a pas fait de grande étude, elle a rejeté la vie que voulait lui imposer ses parents. AVATAR : zippora seven ou toute autre qui vous conviendrait mieux, mais sa blondeur est de rigueur.

alex dickens.
feat boyd
« Dickens quelqu’un pour vous ! » Le médecin s’immobilise immédiatement. Quelqu’un ? Pour lui ? Depuis son installation à Acapulco l’an dernier s’est bien la première fois qu’il reçoit une visite à l’hôpital. Est-ce Elle ? L’espace d’un instant, son palpitant s’agite brutalement dans sa poitrine avant qu’il ne fasse taire son espoir aussi rapidement qu’il était né. Loe n’était pas du genre à venir dans un hôpital, ni du genre à venir pour lui. En grimaçant, il retire le calot qui couvre encore ses cheveux blonds, sa journée est fini depuis bien longtemps mais qu’importe. Rien d’autre ne l’attend ailleurs. Le pas rapide, impatient presque, il suit l’infirmière jusqu’à l’accueil. Sans qu’elle n’est eu besoin de dire un mot, il la voit, la reconnait. Au milieu des cheveux bruns qui remplissent la salle d’attente de l’hôpital, elle est là, pâle petite créature aux cheveux d’or. Son cœur manque un battement tandis qu’elle se lève pour venir à sa rencontre. Son œil d’expert voit la fatigue qui marque ses traits, la malnutrition qui fait saillir sa peau contre ses os. Son œil de frère voit son désespoir, la tristesse qui afflux de tous les pores de sa peau. Son bébé, qu’on-t-il fait à son bébé ? Le gout acre de la bile lui monte à la bouche tandis qu’elle se fige a quelques pas de lui. Elle est foutue, complètement foutue. Abimé jusqu’à la moelle, cassé jusqu’aux tréfonds de son âme. Son bébé, ou est son bébé ? Ses yeux le brûle, le pique tant qu’il craint de se mettre à pleurer devant le spectacle édifiant de ce qui fut jadis sa petite sœur. Elle murmure son prénom. Sa voix est si basse qu’il peine à la reconnaitre, elle tremble, elle tremble comme ses membres. Elle resserre ses bras autours de son abdomen fin et chétif. Il ne dit rien, pas un mot. Il en est bien incapable. Alors, il la prend dans ses bras. Il serre son bébé tout contre lui, il sent ses os qui heurte ses muscles, il sent sa cage thoracique qui se soulève avec peine tandis qu’il la serre encore plus fort, toujours plus fort. Elle gémit, doucement, comme un petit animal blessé qui trouve enfin un refuge en glissant son nez froid contre son coup. « Ne me lâche pas Alex, je t’en prie, je t’en supplie, ne me lâche pas. ». Le médecin ne répond rien, mais ne relâche pas son étreinte. Dans son silence, il sait qu’elle comprend ce qu’il cherche à lui dire, il ne l’a jamais lâché, c’est elle qui est partie. Elle voulait voler de ses propres ailes, sentir le gout de la vie, s’en délecté. Elle voulait tant de chose, sa petite rosée du matin, son soleil printanier, songe-t-il en s’écartant un peu. Et à présent, elle revient vers lui, ses ailes ont brûlés depuis bien longtemps. Les hommes, elle l’a comprit, sont des monstres et seul son frère l’aimera sa vie durant.