Il est loin le temps où la douce enfant riait aux éclats se fondant dans les rire de son amant quand rien n’était plus beau que le sourire sur tes lèvres face au soleil de Venice. C’était toi, lui, vous et rien d’autre. aujourd’hui j’ose croire que les meilleurs partent les premiers.

Jon la petite fille plutôt heureuse, une enfance simple et agréable comme on les aime, les belles histoires, les petites douceurs de l’innocence. Aucun spectacle de la nature, ni les flammes occidentales, ni la tempête dans les palmiers, ni la foudre, ni le mirage, ni les grands soulèvements des eaux ne semblent dignes d’étonnement à ceux qui ont vu dans leur bras la transfiguration de la femme. Je ne crois pas qu’aujourd’hui il soit vraiment nécessaire de comprendre la base de l’histoire, un tableau simplement dressé. Vous voyez ces maisons dans les quartiers résidentiels de Venice, c’est maison accueillante qui ne peuvent dire qu’une chose « Entre, ici on est bien. ». Un père aumônier, une mère assistante maternelle, vous étiez le genre de famille à ouvrir votre porte au premier venu qui demanderait de l’aide. Vous n’aviez peur de rien, faisant confiance à tout et n’importe quoi.
Pourtant des fois le malheur arrive à votre port, il tape, il tape et même si ne voulez pas lui ouvrir, il s’invite dans votre paisible vie et chamboule tout. La petite Jon Baxter n’avait rien qui aurait pu nuire à son petit bonheur, douce enfant, elle s’était entichée d’un surfer qui aurait pu lui décrocher la lune. Elle était là, à l’attendre les bras tendu vers lui, il était là, de l’autre côté les bras tendu vers elle. Elle souriait, lui aussi, il savait que ces bras étaient pour lui, elle voulait le serrer contre son cœur, comme si cela faisait des années que vous ne vous n’étiez pas vu. Il court, elle a beau crier, lui crier de faire attention, à s’arracher les cordes vocales « non, noaaaa, noooon. » elle se rue vers ce corps qui tombe au sol. Non. Non. Pas lui. Pas Noa. Non. Le temps s’arrête, elle ne veut pas le lâcher, les gens accourent, se rassemblent autour de cet amour déchiré. L’ambulance emporte le corps et elle, elle reste là, elle ne bouge pas, elle ne veut pas bouger, elle reste là. La joue collée contre le bitume, des larmes, éternelles larmes qui inondent la rue.

underco.