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♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 158 ♦ crédit : mischievous wink
| Sujet: + cadavre énamouré Mar 20 Aoû - 19:35 | |
| TU ES PLUTÔT : |
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TU TE SITUES DANS LE GROUPE :
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alexander dickensNOM : Dickens, comme l'écrivain, le virtuose des mots. PRÉNOM(S) : Alexander, cependant Alex suffis amplement aux yeux du monde. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : un vingt janvier, l'air était froid et les nuages gonflés de neige. ÂGE : vingt six ans. ORIGINES : americaine, on soupçonne parfois une touche européenne mais son grand père paternel refuse d'en entendre parler. STATUT CIVIL : indéterminé, il n'est jamais simple d'aimer la reine des garces dans son habit de salope. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. PROFESSION/ETUDES : prétendument sauveur de vie, vain combattant a son service en réalité. AVATAR : boyd holbrook. joue de la guitare en plein nuit (+) a toujours voulu être medecin, comme une vocation profonde, une inspiration divine (+) porte souvent des vêtements bleus (+) fume comme un pompier (+) est insomniaque (+) a tuer une grenouille par accident à l'école primaire (+) adore le baseball (+) a fait partie d'un groupe de rock lorsqu'il était adolescent, il se faisait appeler à l'époque Tiger et était persuadé d'avoir un vrai don musicale. Le groupe fut dissous malgré un certain succès naissant, Alex garde de cette époque de très bon souvenir et des tee-shirt collector (+) n'est pas aussi irréprochable que l'on pourrait le croire (+) bois trop d'alcool (+) ignore constamment les appels de ses soeurs cadettes (+) a perdu ses parents lorsqu'il était étudiant en dernière année de medecine (+) aime le silence (+) se demande toujours pourquoi il est aussi attaché a Loe (+) est un être grincheux (+) adore le chocolat et les confiseries (+) ne sait pas qui il est PSEUDO/PRÉNOM : manon. AGE : dix neuf ans. PAYS : france. ES-TU UN SCENARIO ? nop. FRÉQUENCE DE CONNEXION : deux fois par semaine. COMMENT AS-TU TROUVÉ LE FORUM ? par une petite étoile. QU'EN PENSES-TU ? assurément merveilleux. UN PETIT MOT POUR LA FIN : . - Spoiler:
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<taken>BOYD HOLBROOK</taken> <ps>~ zeke falcon</ps>
Dernière édition par Alex Dickens le Ven 23 Aoû - 15:20, édité 5 fois |
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♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 158 ♦ crédit : mischievous wink
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Mar 20 Aoû - 19:35 | |
| once upon a time c'est l'histoire de ma vieElle est là, elle est toujours un peu là .. Le soleil filtre doucement entre les lattes des volets en bois. Innocent, il caresse le corps assoupie de la divine sous le regard étourdis de l'amoureux. Il s'enivre de sa beauté parfaite, de l'odeur de miel de sa peau, du son délicat de sa respiration qui à l'instar d'un souffle délicat s'égare contre sa propre peau. Ses yeux ne peuvent la quitter. Aujourd'hui elle est là, elle est toujours un peu là d'ailleurs. Ses doigts virevoltent au-dessus de son corps, il n'ose la toucher. De peur sans doute qu'elle ne soit à nouveau qu'une chimère. Il tremble a l'idée de fermer les yeux, rien qu'une seconde, que Morphée ne l'entraîne dans ses limbes et qu'il ne la découvre Ailleurs. L'Ailleurs, Alex n'aime pas ça. Dans l'Ailleurs, avec un A majuscule s'il vous plait, elle n'est pas avec lui. Dans l'Ailleurs elle est avec un autre, peut-être même des autres. Dans l'Ailleurs, lui n'existe pas et elle ne lui appartient pas. Pas même un peu. Alors les yeux grands ouverts, brûlants de fatigue, le coeur battant d'un bonheur acide : il s'imprègne d'elle, se repaît de sa beauté, de sa douceur ensommeillée, de son amour invisible. Inexistant probablement, imaginaire assurément. Il observe les ombres que ses mains forment sur son corps. Sa peau est si douce, son coeur si dure. Un soupire s'échappe, il est mince. Mince comme son espoir de la voir rester, de la sentir s'accrocher à son coup pour lui chuchoter des mots d'amours, mais de vrais mots d'amours. Pas les infâmes mensonges qu'elle lui sort pour l'apaiser lorsque la bête amoureuse en lui gronde. Il ne dit rien pourtant, jamais rien. Il patiente dans son amour unilatéral, rêvant de réciprocité et de caresses sucrés.
Sous l'astre majestueux, l'or liquide s'illumine doucement. Un trésor qu'il s'approprie, qu'il vole pour quelques instants uniquement. Durant ses secondes volées au temps, Alex se sent devenir pirate, l'imagination galopant, il s'oublie. Adieu blouse blanche, bonjour cache-oeil. Il se rêve, les rêves. Au loin, à l'abri de ses mots tranchants, de son regard glacial, de son sourire sinistre, de sa moue vulgaire et provocante, de son mépris. Second soupire. Regard vers l'horizon invisible. Ses doigts frileux se glissent dans l'or. S'enroule autour de ses boucles jusqu'à s'y perdre. Accroche-coeur. Avant elle, il n'avait jamais compris cette délicate appellation portée aux ondulations capillaires. Mais ça c'était avant. La respiration de la belle s'est modifiée, c'est à peine perceptible pour un être non exercé. Bientôt ses paupières s'ouvriront sur des perles bleutées et encore un peu voilées. Impatient de s'y plonger, il attend le coeur battant. Il attend ces quelques secondes qui n'appartiennent qu'à lui. Enfin. Paupières papillonnantes, regard un peu perdu, immersion en eau chaude. Un flot d'allégresse lui transperce le coeur. L'esquisse d'un sourire à peine visible étire ses lèvres, tandis qu'elle tourne la tête contre l'oreiller. Ses cheveux glissent au travers de ses paumes, caressant sa poitrine furtivement tandis qu'elle se réfugie sous la couette un bref moment. La main d'Alex se pose contre sa joue, écartant délicatement les mèches dorées qui barrent son visage, son ventre se noue d'appréhension. Les sens en alertes, il guette le moment. L'instant où la lionne se réveillera et l'attaquera toutes griffes dehors. « Bonjour », chuchote-t-il en déposant un baiser sur sa pommette. Ses lèvres s'accrochent au satin de sa peau, cherchant à en aspirer toute la douceur possible avant d'en être privé à nouveau. Inéluctablement, son corps se tend. C'est léger. Si léger. Alex ferme les yeux ; troisième et dernier soupire. Son amour lui échappe, elle s'efface. Reste, pense-t-il en appuyant son front doucement contre le sien, reste avec moi. Mais il est déjà trop tard. « Bouge de là, j'ai besoin de me doucher. J'ai ton odeur accrochée à mon corps... », Crache-t-elle en plaquant ses mains contre sa poitrine. Alex la fixe, il la cherche au travers de la glace qui cristallise son visage poupon. Et comme toujours, se laisse tomber loin d'elle. Victorieuse, la princesse méprisante s'empare d'un drap pour recouvrir le corps qu'il a aimé toute la nuit.
Elle était partout, n’importe où. Dans un rien, dans un tout. Du sang. Toujours plus. Partout. Il peine à y voir clairement tant sa vision est brouillée par ce rouge. Rubis liquide qui se perd sur ses doigts. Il pensait aller mieux, parvenir à aligner quelques jours sans y penser, l'envoyer loin. La laisser en dehors. Juste en dehors de son esprit, pas très loin certes, mais à la frontière. C'était jusqu'à ce qu'elle se pointe aux urgences. Son arrogance et sa suffisance lui avait explosé en pleine face devant son corps mutilé. Elle avait quoi, treize ans peut-être quatorze ans. Elle pissait le sang, se vidait sur un brancard au milieu des urgences, devant lui. Alex, qui malgré mes sept années d'étude, de travail acharné, était incapable de l'aider. Il y avait beaucoup trop de sang. Beaucoup trop d'os brisé, de chaires mutilées, d'organes abandonnant la bataille. Il ne pouvait rien pour cette gosse, il l'avait su dès que son regard s'était posé sur elle. Il en perdait la raison à voir tout ce sang, il se noyait dans cette gamine agonisante. Elle était trouée, comme un panier percé, elle s'échappait par ses trous dispersé ici et là. Un gruyère humain. Elle était morte avant même d'arriver. Tout le monde le savait dans cette putain de salle, tous luttait pour la forme, pour l'obligation de la blouse blanche. Il en est devenu fou. Ce sang qui maculait ses mains, ses vêtements, son âme. Son coeur a lâché, définitivement deux heures plus tard. Il est resté sonné. Perdu. Bye Bye Docteur. Il est resté des heures, ou peut-être simplement quelques minutes ; le temps n'avait plus de prise sur lui. Alexander, le médecin prometteur, le soldat de la vie était bien loin. Ses yeux ne quittaient pas son visage, la moitié des os de celui-ci avait été brisé. Il devinait à peine la douleur qu’elle avait dû éprouver. Mauvais endroit, mauvais moment, avait soufflé le flic au regard défoncé qui accompagnait les ambulanciers avant de lui refiler la gosse. Ces enfants de salop s’étaient acharnés sur elle, ils l’avaient dépecée vivante. Qu’est-ce qu’il foutait dans cette salle, dans cette blouse ? C’était là, devant cette gamine crevée, les fringues couvertes de son sang encore tiède qu’il avait compris. Compris que rien n’avait de sens dans cette putain de vie. Il était en train de crever lentement ici, sans elle. Apnée affective, asphyxie amoureuse. Elle devait revenir vers lui. Il avait besoin d’elle. Jamais encore il n’avait ressenti le manque de sa présence de cette manière. Il rongeait son cerveau, creusait des sillons de feu dans ses chairs, tordait ses entrailles : cet amour impossible, invivable. Il avait accepté un poste au Mexique par rage, pour se prouver – MENSONGE – pour lui prouver qu’il existait sans elle, sans qu’elle ne puisse jouer avec lui. Mais elle était là. Elle était partout, n'importe où. Dans un rien, dans un tout. Il devenait fou. Un cri de fureur lui échappa tandis qu'il repoussait brutalement la chaise sur laquelle il était assis. Enragé, il balança contre les murs chaque objet qui passait à sa portée. Possédé. Fou à lier. Lier par la folie. Il était à elle. Tout son être était à elle. La porte s'explosa contre le mur tandis qu'Alexander s'échappait de la salle d'opération. Il jette avec fureur ses vêtements tâchés de sang, un sang toujours chaud tandis que le petit corps est déjà froid sur la table.
Il pleut. Une pluie tiède coule sur son visage lorsqu'il sort enfin de l'hôpital. Les larmes de Dieu ne sont pas monnaie courante dans ce pays caniculaire. Le jeune homme passe une main lasse sur son visage, pleure-t-il ? Il l'ignore, il ne se rappelle plus la dernière fois qu'il a pleuré. Il ne sait rien, il ne sait plus rien parce qu'il n'est plus rien. Alors il se laisse aller, il pleure pour cette enfant qui ne verra jamais le soleil se lever un matin de plus. Pour lui qui ne sait pas aimer, ou si mal ...
C’est toujours elle, qui vient, qui part, reviens et repart à nouveau. L'obscurité l'entoure. Sa main droite s'étire vers la table basse, il se saisit de son téléphone et pianote sur quelque touche avant que la tonalité ne résonne dans son esprit. Il n'utilise jamais ce numéro. Jamais. C'est elle. C'est toujours elle, qui vient, qui part, reviens et repart à nouveau. « Alex ? » La voix est douce, trop douce. Son coeur se serre douloureusement dans sa poitrine, il veut l'entendre hurler son prénom avec agacement comme elle en a l'habitude, il veut sa colère, sa rancoeur, il veut tout ... tout sauf cette compassion qui dégouline de sa bouche et qui l'écoeure. A quoi tu joues bordel, a-t-il envie de crier, c'est quoi cette comédie de l'amie fidèle et gentille, ce faux semblant de pitié mièvre et dégelasse ? Elle n'a jamais voulu être son amie. Jamais voulu être rien pour lui. Sa voix hurle dans sa tête et pourtant, il ne dit rien. Le corps fixement posé sur le sol de son salon, le cadavre d'une bouteille de vodka à porter de main, les yeux fixement posés sur le plafond d'un blanc immaculé. Il sent au creux de son estomac les contractions désagréables de ses muscles soumis au vice de l'alcool et aux regrets amers. Elle répète son prénom, d'un ton plus ferme. Mais rien ne sort de la bouche du médecin, rien. Il veut juste entendre le souffle de sa respiration, il veut juste être sûr. Sur qu'elle existe bien, quelque part. Et qu'elle va bien, perdu dans ce quelque part loin de lui. Elle répète son prénom une troisième fois, franchement agacée. « Juste une minute Loe, s'il te plait, juste une minute », souffle-t-il d'une voix rauque. Il ferme les yeux, il se prépare à l'entendre lui raccrocher au nez après tout Loe Ambrose à horreur de sa faiblesse, de son amour. Pourtant il n'en est rien. Elle reste. Pour la première fois depuis le début de leur presque histoire, elle reste. Sans mot dire, sans trop savoir pourquoi non plus sans doute. Une heure s'écoule, sans qu'aucun mot ne soit prononcé, aucun échange, juste l'écho de deux respirations dont l'une est plus pénible que l'autre. « Merci ». Et puis, comme ça, comme il l'a appelé, il raccroche.
Dernière édition par Alex Dickens le Ven 23 Aoû - 15:30, édité 8 fois |
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Loe AmbroseADMIN - EGOÏSME
♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 189 ♦ crédit : fade out.
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Mar 20 Aoû - 19:38 | |
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| Sujet: Re: + cadavre énamouré Mer 21 Aoû - 15:01 | |
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Sixtheen FawkesREJOUISSANCE
♦ inscrit(e) le : 05/08/2013 ♦ messages : 167 ♦ crédit : bazzart
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Mer 21 Aoû - 21:57 | |
| bienvenue |
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Rafaëlle CoolidgeADMIN - EGOÏSME
♦ inscrit(e) le : 25/06/2013 ♦ messages : 607 ♦ double compte : le tigre. ♦ crédit : fade out.
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Mer 21 Aoû - 21:59 | |
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♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 158 ♦ crédit : mischievous wink
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Pink HempsteadADMIN - SEPARATION
♦ inscrit(e) le : 04/08/2013 ♦ messages : 319 ♦ crédit : MON AMOUR, IDK BABY.
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Ven 23 Aoû - 19:07 | |
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♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 158 ♦ crédit : mischievous wink
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Ven 23 Aoû - 21:54 | |
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Loe AmbroseADMIN - EGOÏSME
♦ inscrit(e) le : 20/08/2013 ♦ messages : 189 ♦ crédit : fade out.
| Sujet: Re: + cadavre énamouré Ven 23 Aoû - 22:19 | |
| validation le message suprêmema douce et sentimentale étoile, comment ne pas te faire l'éloge après une fiche pareille sérieusement? c'est pas du rêve que tu m'as vendu là, non, ça va au delà de ça. fin, c'est tellement difficile de trouver les mots justes pour t'expliquer ce que j'ai ressentis en lisant tes mots, si méticuleusement choisis, mêler les uns aux autres si talentueusement. tellement parfait, ton alex, mon alex. alex est un ange. un ange dont la douleur brise son visage angélique. tant meurtri par une seule et même personne. une blondinette si frêle, si petite et pourtant, si dure avec lui. et puis là je me rends compte que c'est moi qui la joue et que c'est moi la base de ses souffrances alors le ressentit est encore plus fort. (et là, je me fais passer pour dingue, haha). mais en résumé, ta fiche est magnifique et j'suis tellement contente de vivre cette histoire avoir toi. Bon, je vous sort l'air de dora qui chante à tue tête que c'est gagné ou vous préférez que je fasse avance rapide ? Oui, avance rapide, c'est bien. Alors faisons court, t'as gagné, t'as gagné, ouiii. Ok, je sors. Mais c'est vrai quand même, je t'annonce que tu es officiellement validé et avec les honneurs de la maison. Si c'est pas classe ça. Et qui dit validé, dit aussi fête donc sortons le champagne et bourrons-nous la tête. Ohhhh non, stop, avant tu as quelques petits détails utiles à savoir (et pour ça, vaut mieux être clean, sait-on jamais ) Pour commencer, n'oublie pas de prendre connaissance des annexes sur Acapulco, ici, en plus, c'est bon pour la culture, si, si. Ensuite, comme on sait que tu manques d'amis, on a la solution pour toi, les fiches de liens. Enfin, tu peux te tenir au courant des dernières nouveautés, te rendre à la caverne d'alibaba pour un changement d'avatar par exemple,... Pour le reste, je te laisse découvrir le forum pas toi même et j'arrête de t'embêter. Puis pour conclure, si tu as la moindre question, n'hésite surtout pas même si on te l'a déjà répété au moins cinquante fois dans ta fiche. En attendant, bon amusement dans ta nouvelle famille. |
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| Sujet: Re: + cadavre énamouré | |
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